POUVOIR D'ACHAT.....

Publié le par Syndicat CFTC AGRI du Golfe du Lion

Les conseils de 20 Minutes pour moins consommer...

ÉNERGIE - Chauffage, éclairage, cuisine…

Electricité, gaz, pétrole…

Le prix de l’ensemble des énergies sont en hausse.

Faut-il changer vos habitudes? 20minutes fait le point sur les énergies les plus économiques selon les usages…

Chauffage: Le gaz reste moins cher

Plus de 20% d’augmentation des prix du gaz en une seule année, et plus de 61% depuis 2005.

L’impact est évident pour les sept millions de personnes qui se chauffent au gaz en France: «La facture va augmenter de 200 euros en moyenne», note Caroline Keller, interrogée par 20 Minutes. «Une famille de quatre personne payaient 900 euros l’an dernier, maintenant, ce sera 1.100 euros». Faut-il pour autant cesser de se chauffer au gaz? Non.

Car les alternatives font pâle figure. Vu le prix du baril, oubliez l’encombrante chaudière au fuel. L’électrique est lui plus coûteux et apporte un faible confort thermique. Privilégiez le pour des usages non réguliers, une petite pièce rarement chauffée par exemple. Et le bois? Les poêles affichent un coût faible et efficacité remarquable, mais il faut au contraire impérativement chauffer de grands espaces et apporter un investissement important à l’achat.

Sachez tout de même que les chaudières les plus efficaces (à condensation ou basse température) consomment jusqu’à 40% de moins qu’un modèle vieux de quinze ans. Et, bien que rabotées cette année, des aides sont disponibles pour les travaux d’isolation. Un investissement d’autant plus rentable en période de flambée des prix, et lorsque l’on sait que le chauffage représente 60% de notre consommation d’énergie domestique.

Eaux chaudes et cuisson: Match nul

C’est l’électricité qui est la plus économique pour produire l’eau chaude sanitaire. A condition toutefois d’utiliser une installation récente. Pour l’abonnement, veiller à ne passer en tarif heure pleine/heure creuse que si votre foyer compte plus de quatre personnes. Les panneaux solaires thermiques restent également un investissement rentable, malgré les coups de rabots sur les aides, après dix ou quinze ans d’amortissements.

Pour la cuisson, c’est en revanche le gaz qui est le plus avantageux, «même si l’abonnement coûte cher», note Caroline Keller. Pour ceux qui cuisinent à l’électrique, évitez les plaques classiques, qui occasionnent beaucoup de pertes d’énergie. Seules les plaques vitrocéramiques sont moins dispendieuses. Et n’oubliez pas de couvrir la casserole pendant la cuisson, pour réduire la consommation de 30%!

Autres usages

Les appareils électroménagers ou audiovisuels, l’éclairage… Ces usages prennent une place de plus en plus importante, et représentent aujourd’hui plus de 15% de la consommation d’énergie domestique totale des ménages, et 40% de leur consommation d’électricité. C’est deux fois plus qu’il y a vingt ans. Là, il n’y a pas d’énergies alternatives. A défaut, vous pouvez toujours retrouver les conseils de 20 Minutes pour consommer moins par ici.

Source 20minutes

GDF-Suez
11 mars 2011
Salariés et usagers exclus de la croissance

Malgré des bénéfices de 4,6 milliards d’euros en 2010 pour le groupe GDF-Suez, en hausse de 3,1% par rapport à 2009, le gouvernement a annoncé une nouvelle hausse de 5% des tarifs du gaz au 1er avril, ce qui fera 20% d’augmentation en un an.
 
« Rien ne peut justifier cette politique, les cours du gaz étant en baisse sur les marchés », note Noël Yvon, coordinateur CFTC pour le groupe. « La hausse des prix était une conséquence prévisible de la privatisation de GDF en 2004, rappelle Dominique Villers, vice-président de la fédération CMTE, l’établissement public avait vocation à satisfaire les usagers, maintenant la SA cherche avant tout à rémunérer ses actionnaires ». Et les salariés ne profitent pas plus que les consommateurs de ces bons résultats économiques.
 
« La direction nous a proposé 1,1% d’augmentation collective en 2011, ancienneté et avancements compris, autant dire un gel des salaires, s’insurge Noël Yvon, alors que le salaire de Jean-François Cirelli, vice- président du groupe, a été multiplié par six depuis 2005 et que celui de Gérard Mestrallet, PDG de GDF-Suez, a dépassé les 3 millions d’euros en 2009. C’est scandaleux, les fruits de la croissance doivent être également redistribués aux salariés ».
 
Pour la CFTC, l’énergie n’est pas une marchandise comme les autres, tous les citoyens doivent y avoir accès. Les pouvoirs publics semblent avoir entendu le message. Le gouvernement a annoncé un rabais supplémentaire sur le tarif social du gaz et installé un « observatoire de la précarité énergétique ».

 

Pouvoir d’achat
24 février 2011
Mieux vaut parfois… se taire
Augmenter les salaires serait la dernière bêtise à faire » ? La boulette du président de la Banque centrale européenne n’est pas passée inaperçue. Des propos en décalage complet avec le quotidien de nombreux Français qui continuent à se serrer la ceinture.
 
Même notre ministre du Budget a jugé « très curieuses » les déclarations de Jean-Claude Trichet. Des propos méprisants, alors « qu'un quart des salariés gagne moins de 750 euros par mois » – c’est même le patron du Fonds monétaire international qui le dit ! Les Français sont inquiets pour leur niveau de vie. Ils sont 56% à penser que leur pouvoir d'achat diminuera dans les trois prochains mois (sondage Viavoice-BPCE- Les Echos-France Info). Et leur moral reste miné par la crainte d'une remontée des prix dans les mois à venir (Insee).
 
L’année n’avait déjà pas démarré sous de bons auspices, avec l’augmentation des principaux postes de dépenses : loyer +2,7% et charges +2,2%, énergie (fioul, gaz, électricité) +12,1% (électricité +3%), assurances (automobile, habitation, mutuelle) entre +2 et +8%, transport (SNCF) +2,8%… Si cette remontée des prix se confirmait, leur pouvoir d'achat en serait d’autant plus érodé. Autre indicateur de leur inquiétude : les dépôts sur le Livret A – LE placement de précaution des Français – qui ont atteint, en janvier, leur plus haut niveau depuis deux ans.
 
Comment dès lors garder le moral ? Sachant que l’écart continue à se creuser entre les plus hauts et les plus bas revenus. Du côté de l’emploi, les perspectives ne sont guère plus rassurantes, même si les chiffres du chômage de janvier semblent « encourageants ». Il faut donc en passer par de vraies augmentations de salaires. C’est ce que la CFTC demande au niveau des entreprises et des branches professionnelles, avec une obligation de résultat dans les négociations. Mais, les délégués et négociateurs CFTC le constatent trop souvent, il est difficile d’arracher des augmentations collectives au-delà de 1,5 % (ce qui correspond à l’inflation)…
 
 

>> Retrouvez sur le sujet du pouvoir d’achat, le JT de la WebTV du 17 février, le zoom de La Vie à défendre n°167 de janvier/février 2011, ainsi que la dernière émission d’Expression directe sur www.cftc.fr rubrique La CFTC en vidéo (rediffusion les 25 et 26 février sur France 5 et France 3, respectivement à 22h30 et 17 heures).

 

L’EFFET SOLDES ATTÉNUÉ PAR LA HAUSSE DU PRIX DE L’ÉNERGIE


Le recul des prix de 0,2 % en janvier s’explique par l ’effet des soldes d’hiver sur les prix des produits manufacturés. Cette baisse des prix a néanmoins été fortement atténuée par la poursuite de la hausse des prix de l’énergie.
Les prix des produits alimentaires baissent légèrement (- 0,1 %), en lien avec le reflux des prix des produits frais (- 1,9 %). Hors produits frais, les prix de l’alimentation progressent de 0,1 %. Avec la période des soldes, les prix des produits manufacturés diminuent de 1,5 % ce mois-ci (+ 0,2 % en un an). Les prix de l’habillement-chaussures se replient de 7,9 %. Une baisse moins importante qu’il y a un an, en raison d’un démarrage plus tardif des soldes d’hiver. Les plus fortes baisses de prix sont consenties sur ceux des vêtements de dessus pour femmes (- 10,7 %). Les prix des meubles et articles d’ameublement (- 2,1 %) et des articles de ménage en textile (- 5,5 %) baissent également, comme les prix des équipements photo et cinéma (- 3,8 %) d’audiovisuels (- 1,4 %) et ceux des matériels de traitement de l’information (- 1,9 %).
L’augmentation des tarifs de l’électricité (+ 3,1 %) et le nouveau renchérissement des produits pétroliers (+ 4,8 %) dopent le prix de l’énergie (+ 3,7 %). En un an, il a progressé est de 13,7 %.
Les prix des services évoluent peu ce mois-ci (- 0,1 %). À l’issue des vacances de Noël, les prix des voyages touristiques tout compris diminuent fortement (- 21,9 %). C’est également le cas des prix des hébergements de vacances (- 16,3 %), des transports aériens (- 5,3 %). En revanche, avec l’augmentation du smic au 1er janvier, les tarifs des services de protection sociale (+ 0,7 %), de l’hôtellerie, y compris pension (+ 0,9 %), des services de réparation de véhicules personnels (+ 1,5 %), des services domestiques et des autres services pour l’habitation (+ 4,5 %) augmentent. Par ailleurs, la revalorisation des consultations des médecins généralistes se traduit par une hausse des prix des services des médecins (+ 1,2 %). Sont également en hausse les tarifs des taxis (+ 1 %) et des services de télécommunications (+ 0,6 %) en raison du changement de TVA.

Publié dans Actualité sociale

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